Portrait de notre aveyronnais Guillaume Miquel, Entraîneur Football au sein du Rodez Aveyron Foot.
De quel village êtes-vous originaire ? J’ai grandi à Monteils aux portes des Gorges de l'Aveyron.
Comment se sont passées vos années en Aveyron ? Grandir dans un village de 400 habitants sans internet dans les années 90, c'était vélo, foot, copains, comité des fêtes et un peu d'école en attendant les grandes vacances avec les cousins. Plus tard, c'est le Collège de Saint-Dominique à Lafouillade, puis le Lycée Saint-joseph à Villefranche-de-Rouergue. Beaucoup de bons souvenirs avec des années au pensionnat de Grave. Ensuite, direction Rodez pour la Fac de sport qui venait d'ouvrir ses portes. En fil conducteur, le sport en général et, bien sûr, le football. Une parenthèse de 5 ans à Toulouse et nous voilà de retour à Saint-Salvadou.
Pouvez-vous décrire votre carrière de footballeur ? S'il fallait un titre, ce serait "Passion du jeu et richesse des rencontres". En commençant à Monteils, puis Lafouillade, Onet-le château, Castanet (31), Paul-Sabatier (31),Villefranche-de-Rouergue, Rodez, Rieupeyroux. C'est un parcours guidé par la curiosité et l'envie de découverte. J'ai vécu ma vie de joueur avec une avidité du jeu et le besoin d'apprendre. Tout était bon pour jouer : futsal, des équipes scorpo, scolaires ou universitaires. Milieu de terrain, j'aimais "équilibrer" l'équipe. Aller là où il y avait besoin. Mes performances m'importaient peu. Je préférais plutôt voir gagner l'équipe ensemble.
Vous êtes une figure du sport aveyronnais en tant qu'ancien joueur et maintenant entraîneur du RAF. Pourquoi ce choix de devenir entraîneur ? Certains deviennent entraîneur après une carrière de joueur pour garder contact avec le foot. Pour ma part, j'ai plutôt été joueur pour prendre contact avec le foot et, enfin, devenir entraîneur. J'ai toujours écouté mes éducateurs et entraîneurs avec attention pour comprendre et emmagasiner de l'expérience.
Quels sont les objectifs du club à moyen terme ? Le Rodez Aveyron Football continue de se développer comme il le fait depuis de nombreuses années. Et ces 3 dernières saisons, la Ligue 2 fait office d'accélérateur. Le chemin est clair et limpide : développer nos compétences dans tous les domaines, continuer à cultiver nos liens avec le territoire et garder notre identité.
Pouvez-vous citer un lieu et un monument qui représentent l'Aveyron pour vous ? Très difficile de choisir. Le Couderc à Monteils : le lieu de rassemblement pour les jeunes, le restaurant de mes grands-parents et de la fête du village. Le Taureau de Laguiole qui représente la force et la vigueur de l'Aubrac. Le musée Soulage pour la modernité, la culture et l’ouverture à l’international.
Quelles actions aimeriez-vous voir être mises en œuvre pour accroître l'attractivité de l'Aveyron ? Continuer les actions en cours comme le développement de la fibre et de l'aéroport de Rodez. Et, sans tomber dans le conservatisme, faire vivre notre culture, notre savoir-vivre et ses valeurs.