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L'Oustal

Présentation :

Né de la volonté de l’Amicalisme Aveyronnais, cet immeuble est destiné à rassembler en un lieu commun les espaces nécessaires aux activités des 300.000 Aveyronnais de Paris et tous les Aveyronnais d’Ici et d’Ailleurs. C’est un lien supplémentaire entre tout le mouvement amicaliste aveyronnais de par le monde, Paris et le département.
Construit à l’Initiative de la FNAA, il a été financé uniquement par l’épargne des Aveyronnais d’Aveyron et d’Ailleurs sans argent public.

La première pierre de l’Oustal a été posée le 23 décembre 1993, en présence de M. Jacques Chirac, maire de Paris, Jean Puech, ministre de l (...) Lire la suite >

Marché des Pays de l'Aveyron

Le département de l’Aveyron est riche d’un grand nombre d’entreprises familiales, artisanales ou industrielles concevant et fabriquant des produits de haute qualité. Le Marché des Pays de l’Aveyron se veut être une vitrine de la technicité de ces artisans et producteurs du département. Au cours de cette manifestation, ils viennent faire partager au public leurs passions, traditions et savoir-faire.

A l'initiative de  Fédération Nationale des Amicales Aveyronnaises,   l’association des Producteurs de Pays et la Chambre d’Agriculture de l’Aveyron,  le Marché des Pays de l’Aveyron se ve (...) Lire la suite >

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Rencontre | 29-03-2018

Rencontre avec Jacques Carles, son musée, son jardin et son élevage de canards à Villefranche de Rouergue .

Jacques Carles est l’exemple de l'agrotourisme réussi en plein cœur du Rouergue. Installé dans le village de Monteil à 10 kms de Villefranche de Rouergue, plusieurs milliers de visiteurs se pressent tous les ans pour visiter le musée, son élevage de canards, son jardin, et… dégustent même ses produits sur place !

Et Jacques de commencer : « Au départ, j'étais salarié dans les travaux publics, et en 1978 j'ai eu un accident du travail. A l’époque, le chômage, c'était la honte. L'inspectrice qui m'a arrêté, m'a dit… « Petit retourne travailler la terre chez tes parents. » Donc, je ne me suis pas inscrit au chômage, et, me suis mis à travailler la terre. Mais la terre était trop basse alors pour moi, c’était plus simple d’élever des canards. Je ne voulais pas dépendre du quatre roues motrices et de cette agriculture dite « américaine » qui n’avait qu’un seul but, s’endetter, et faire du fric avec n’importe quel moyen. A l'époque, j'ai compris que c'était la ville qui allait sauver la campagne. » Et sur sa lancée Jacky d’expliquer : « Du coup pour trouver ma voie, j'ai invité les gens des villes à venir voir comment on travaille. » Sa recette c’est : « Elevés en plein air ! C'est ainsi que l’on fait des canards heureux. Nous avons organisé la visite de notre ferme. A l'époque, j'étais visionnaire mais très mal compris par l'agriculture. Le système ne voulait pas que ce soit les agriculteurs qui communiquent. C'était à la technostructure de le faire. L'agriculteur devait se cantonner au rôle de producteur. » Pour Jacky la recette est simple : « J'ai élevé les canards dans la paille. Au grain. Nous les cuisinons dans des chaudrons en cuivre et au feu de bois. Rillettes, foie gras, gésiers… » L’éleveur de conclure avec un brin de modestie taquine : « Ici nous sommes visionnaires et surtout des précurseurs du grenelle de l'environnement. Visionnaire parce qu'on fait tout traditionnellement et précurseur car nous avons participé à faire naître l'agro-tourisme avec le produit de la ferme servi à la table paysanne. »