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L'Oustal

Présentation :

Né de la volonté de l’Amicalisme Aveyronnais, cet immeuble est destiné à rassembler en un lieu commun les espaces nécessaires aux activités des 300.000 Aveyronnais de Paris et tous les Aveyronnais d’Ici et d’Ailleurs. C’est un lien supplémentaire entre tout le mouvement amicaliste aveyronnais de par le monde, Paris et le département.
Construit à l’Initiative de la FNAA, il a été financé uniquement par l’épargne des Aveyronnais d’Aveyron et d’Ailleurs sans argent public.

La première pierre de l’Oustal a été posée le 23 décembre 1993, en présence de M. Jacques Chirac, maire de Paris, Jean Puech, ministre de l (...) Lire la suite >

Marché des Pays de l'Aveyron

Le département de l’Aveyron est riche d’un grand nombre d’entreprises familiales, artisanales ou industrielles concevant et fabriquant des produits de haute qualité. Le Marché des Pays de l’Aveyron se veut être une vitrine de la technicité de ces artisans et producteurs du département. Au cours de cette manifestation, ils viennent faire partager au public leurs passions, traditions et savoir-faire.

A l'initiative de  Fédération Nationale des Amicales Aveyronnaises,   l’association des Producteurs de Pays et la Chambre d’Agriculture de l’Aveyron,  le Marché des Pays de l’Aveyron se ve (...) Lire la suite >

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Présentation | 09-03-2018

L’agneau bio de Bruno Vézinhet : « Nous sommes en accord avec nous-même. »

Entre Sévérac-le-Château et le Massegros, Bruno Vézinhet est l’un des pionniers dans les brebis bio en France. Au total, il élève plus de 1300 brebis à la traite pour le lait et 800 brebis pour des agneaux bios. Son histoire est surprenante : « Je suis parti bosser un an en Nouvelle-Zélande en 1992 et là je me suis rendu compte de l’énorme potentiel de l’élevage bio. Quand je suis revenu j’ai repris l’exploitation de mon grand-oncle qui était en agriculture conventionnelle. Le déclic, c’est qu’en 95, j’ai un grave cancer à cause des produits phytosanitaires qui ont perturbé mon système lymphatique. Devant l’urgence, j’ai fait une reconversion en bio, cela a duré trois ans. Ce n’était pas incompatible avec une production importante. Le résultat aujourd’hui c’est que nous sommes en accord avec nous-même. Nous avons pris la décision au bon moment. »

 

Une production dont il est fier : « Beaucoup d’oméga 3 dans la viande, une tendreté exceptionnelle et un goût pas du tout prononcé. Nous faisons germer la céréale, on passe de l’amidon à l’acide aminé pour nourrir les bêtes. Le terroir ici est très riche, il y a beaucoup de légumineuses, sainfoin et luzerne. De fin avril aux premières neiges, nos bêtes pâturent. La race que nous élevons est rustique et bien adaptée à nos types de pâturages. »

Pour Bruno, la vente de viande est devenue compliquée : « Tous ces épisodes de problèmes d’abattoirs ont fragilisé la consommation de viande en général et de viande d’agneau. Nous faisons les marchés à Montpellier et servons une boucherie bio. Nous sommes aussi producteurs de laits de brebis bio, yaourts et desserts lactés pour le petit basque. »

Et de conclure : « On parle du bien-être animal, ici chez nous nous y sommes très sensible. »

 

Texte et photo de Tristan Cuche, Le Petit Futé