Rencontre avec Valentin Vigouroux, étudiant en école Hôtelière
" Le plaisir de la table est de tous les âges, de toutes les conditions, de tous les pays et de tous les jours ”
Anthelme Brillat-Savarin
Le secteur de l'hôtellerie-restauration représente une économie importante en France avec environ 800 000 salariés. Personne ne reste insensible aujourd'hui aux différents métiers de ce secteur qui s’étudient en école hôtelière. De nombreuses émissions sur les chaînes télés permettent de découvrir de jeunes talents en cuisine et pâtisserie avec le concours de chefs étoilés. Nous sommes allés à la rencontre d'un jeune Aveyronnais étudiant et passionné par ces métiers.
Valentin Vigouroux, est né le 2 mai 2003 à Versailles. Il est le fils de Jean François et Héléna. Un père d'origine Auvergnate et une mère d'origine Aveyronnaise. Des parents qui ont fait leurs études dans la filière hôtelière. Ils ont dirigé un établissement à Montigny-le-Bretonneux et aujourd'hui à Maurepas dans le département des Yvelines.
Après des études en primaire et secondaire au collège St Louis Notre Dame du Bel Air à Montfort-L'Amaury, Valentin oriente ses études vers l'hôtellerie.
C'est au Lycée Hôtelier à Guyancourt qu'il prépare un Bachelor et Bac Pro en cycle cuisine, pâtisserie, boulangerie, service, sommellerie et barman (Cocktail). En 2021 il obtient son bac STHR (Science et Technologie des Métiers de l’hôtellerie et Restauration) avec mention très bien. Aujourd'hui, il poursuit son parcours MHR (Management en Hôtellerie et Restauration)
Quand on lui demande ce qui l'a poussé à se diriger vers ce parcours, il indique que son environnement familial, les études de ses parents l'on considérablement influencé. C'est en se déplaçant dans différents lycées hôteliers, lors de portes ouvertes, qu'il prend sa décision.
Valentin a une passion pour l’œnologie. Il s’intéresse aux vignobles, à la richesse des sols, aux différents terroirs, aux cycles de vie de la vigne, à sa qualité et son évolution. Jeune homme élégant et distingué, c'est avec une certaine classe qu'il présente les vins aux invités lors de réceptions familiales ou entre amis.
Lorsqu'il était en vacances avec ses grands parents à Soulages-Bonneval, il aime se rappeler les odeurs du foin, de la ferme, du cuir, du bois et toutes ces senteurs d'autrefois qui viennent compléter la panoplie olfactive du sommelier, notes fruitées, florales et végétales. Une note de cœur supplémentaire en sorte. C'est aussi avec dynamisme et sourire qu'il prépare de magnifiques cocktails derrière un comptoir.
Ses souvenirs d'enfance en Aveyron sont essentiels. Il aime ce terroir. C'est avec joie et affection qu'il évoque cette période chez ses grands parents Josiane et Roger. Le grand-père dit « Papou » avait installé un petit abri de jardin, que Valentin, calme et discret, avait déjà transformé en paillote. C'est là qu'il jouait avec ses copains et copines du village en compagnie de son frère Mathis.
Ce sont aussi les moments passés dans l'extraordinaire « Grenier de Capou », où s'exposent au public les outils de différentes générations depuis plus d'un siècle.
Il nous décrit avec humour, son premier voyage autonome vers Soulages-Bonneval avec son frère. C'était depuis la région parisienne, en voiture sans permis, chargée à bloc avec valises et chien, sans avoir déclenché le moindre radar mais avec quelques infos sur bison futé signalant de nombreux bouchons, qu'ils arrivaient au village avec la petite bagnole, à la grande surprise de sa grand-mère qui n'était pas au courant de cette expédition.
Valentin est très attaché à l'Aveyron et à ses grands espaces. Il y revient souvent afin de s'y ressourcer et y trouver l'inspiration. Le département est réputé pour sa table et ses grands chefs.
Une question lui est posée sur cet élan amicalisme qui a fait la force des Aveyronnais de Paris d'Ici et d'Ailleurs. Sa vision est de fédérer à nouveau, mettre en avant le patrimoine régional, se retrouver, échanger, partager et donner du pep's aux amicales.
Très athlétique, ce jeune homme pratique le judo, le tennis et le hand-ball.
Avoir des rêves de grands palaces, de chefs étoilés c'est bien….Valentin, pragmatique, a déjà des objectifs en tête. Il souhaite créer une entreprise, être indépendant, développer de nouveaux concepts, mettre en avant les produits du terroir. Sa motivation reste entière dans son désir d'apprendre, de manager des équipes, d'être au contact de la clientèle, de créer des prestations de qualité, de sauvegarder le savoir faire Français connu et reconnu dans le monde entier. Dresser une table dans les règles de l'art, imaginer, inventer, créer, toujours avec cet immense bonheur de faire plaisir et recevoir, sont quelques unes des qualités de Valentin qui feront sans aucun doute de lui un grand professionnel.
La Fédération des Aveyronnais d'Ici est d'Ailleurs souhaite une belle réussite à Valentin !
Alain Marcillac
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