Rencontre | 24-04-2025
Laurie Gineston, Pastourelle de l'Aveyron: Faire perdurer nos traditions, c'est plus qu'un rôle, c'est une fierté
Ambassadrice engagée, passionnée de folklore et fière de ses racines aveyronnaises, Laurie Gineston incarne avec chaleur et humour la jeunesse attachée à son territoire. Rencontre avec une pastourelle pleine d’entrain, entre traditions, banquets, et quilles !
Peux-tu nous expliquer ce qu’est une pastourelle et quel est ton rôle en tant que pastourelle de l’Aveyron?
- Je suis ambassadrice de l’Aveyron ! Mon rôle, c’est de représenter fièrement notre département, de le faire rayonner lors de divers événements, notamment les banquets, et de mettre à l’honneur nos régions. C’est un vrai travail de lien, de transmission et de convivialité.
Qu’est-ce qui t’a motivée à te présenter?
- Ça faisait longtemps que j’en avais envie. Ce rôle me ressemble, il correspond à mes valeurs. Et puis il y a le folklore, que j’adore… C’était juste le bon moment pour moi.
Quels liens personnels entretiens-tu avec l’Aveyron?
- C’est le pays de mon papa, j’y passe mes vacances depuis que je suis toute petite. J’ai des amis d’enfance là-bas, mon copain est Aveyronnais… Ce sont mes racines, tout simplement.
Selon toi, quelles sont les plus grandes richesses du département?
- D’abord les paysages et les villages : c’est magnifique ! Mais aussi les liens humains. Les gens sont accueillants, tout le monde se connaît, il y a un vrai esprit de communauté.
Comment t’es-tu préparée au concours ? Et comment l’as-tu vécu?
- Le thème était la flore du département. Comme je fais des quilles depuis toujours, j’ai fait un lien entre le bois utilisé pour les quilles et la flore aveyronnaise. J’ai eu beaucoup de soutien autour de moi, et même si j’étais très stressée cinq minutes avant de passer, le jury était tellement bienveillant que j’ai réussi à profiter du moment.
As-tu une tenue ou un objet traditionnel auquel tu tiens?
- Oui, mon collier avec la croix d’Estaing. C’est mon porte-bonheur quand je danse le folklore. Et si je peux ajouter un autre objet symbolique : les quilles ! J’en fais depuis l’âge de 7 ans, c’est une vraie passion.
Ton meilleur souvenir depuis le début de l’aventure?
- Les banquets, sans hésiter ! L’accueil y est toujours chaleureux, les présidents des amicales m’ont mise à l’aise dès le début. J’appréhendais un peu au départ, mais j’ai toujours été bien entourée. Et puis, l’élection lors de la Nuit Arverne… quelle soirée ! Un moment inoubliable.
Quel message souhaites-tu faire passer dans ton rôle?
- Faire perdurer nos traditions, rassembler les gens, et montrer qu’on reste profondément attachés à notre département, même depuis Paris.
Un lieu coup de cœur en Aveyron à nous recommander?
- Montézic ! Mon village familial, évidemment.
Et après cette belle aventure, c’est quoi la suite?
- Je veux continuer à transmettre nos traditions : les quilles, le folklore… Je vais rester investie auprès des Aveyronnais de Paris, tout en terminant mes études et en entrant dans la vie active.
Entre aligot et truffade, tu choisis quoi?
- La truffade !
C’est quoi le super-pouvoir secret d’une pastourelle?
- Savoir s’adapter à toutes les conversations.
Si tu devais convaincre un Parisien de venir en Aveyron en une phrase?
- «Si tu veux bien manger, bien boire et te faire des amis, viens en Aveyron!»
Et si tu devais chanter une chanson à la gloire de ton département?
- «Mon Aveyron», bien sûr !
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