Actualité | 23-04-2025
2 avril 2025 : Visite de la Maison Caillebotte à Yerres
Visite de la Maison Caillebotte : une parenthèse hors du temps à Yerres
Par une belle journée baignée de soleil, des membres des Aînés du Massif Central et de la Fédération des Aveyronnais d’ici et d’Ailleurs ont eu le plaisir de découvrir la Maison Caillebotte à Yerres. C’est une maison blanche accrochée à un parc qui s’étire jusqu’à l’horizon , on y vient en voiture, en train, et un peu pied. Et dès l’arrivée, on s’y sent détendu.

L’atmosphère lumineuse met en valeur la beauté de cette demeure du XIXe siècle, d’abord résidence d’été de la famille Caillebotte, avant d’être celle d’un des fils de la famille, Gustave, le peintre impressionniste.
Dès l’entrée, c’est l’élégante salle à manger fidèle au style bourgeois de l’époque qui nous accueille. La table dressée grâce au don généreux de la famille est la copie conforme du tableau « le Dîner » Le mobilier d’époque, « chiné » au Mobilier National, les boiseries raffinées et la lumière filtrant à travers les grandes fenêtres donnent à la pièce un charme intemporel. On s’y imagine facilement partageant un repas en famille, dans une ambiance feutrée et chaleureuse.

La visite se poursuit par le salon et la salle de billard, lieux de vie qui semblent encore résonner de la présence de la famille Caillebotte. On imagine aisément les membres de la maisonnée réunis autour de la cheminée, partageant un digestif dans une ambiance feutrée, ou engagés dans une partie de billard animée. Ou bien encore, plongés dans la lecture, confortablement installés dans un petit boudoir, dont les murs tendus de papier fleuri ajoutent une touche de charme suranné à cette scène d’un autre temps.

Puis vient la chambre parentale, paisible et élégante, baignée d’une atmosphère de sérénité. Chaque détail y évoque le raffinement d’un art de vivre du XIXe siècle.

Les meubles d’origine, un temps dispersés, ont été rachetés lors d’une vente et remis à leur emplacement initial, restituant l’âme authentique du lieu. De style Premier Empire, l’ensemble impose par sa majesté. Quelques objets personnels, un portrait de l’empereur, ajoutent une touche intimiste à ce lieu de repos.
Enfin, la visite se termine par l’atelier du peintre, lieu emblématique où furent réalisés de nombreux tableaux inspirés par les paysages environnants. Mais un lieu un peu surprenant, presque impersonnel, presque triste voire mélancolique, accentué par les hautes fenêtres orientées au nord, choisies pour diffuser une lumière douce, tamisée.
En sortant sur le perron, nous avons retrouvé l’éclat d’une lumière vive, presque éblouissante.

Nous avons emprunté un chemin montant, sablonneux , et tout en haut, c’est la découverte d’un charmant kiosque à l’allure orientale surmontant la glacière. Ce dispositif, ingénieusement conçu, permettait à la famille de stocker la glace, assurant ainsi la conservation des denrées et des produits issus de la ferme.
À midi sonnant, le restaurant L’Avant-Scène nous ouvre sa table : une belle occasion de créer des liens, de faire connaissance avec ses voisins, et de partager un moment convivial autour d’un repas.
Après ce déjeuner – qui n’est pas sur l’herbe ! retour dans les jardins qui invitent à la flânerie. Les allées bordées d’arbres, la grande prairie baignée de lumière, les recoins fleuris et le doux murmure de la rivière toute proche offrent un cadre idyllique à la promenade.


Tandis que certains font le tour du propriétaire, s’aventurent jusqu’au potager, soigneusement entretenu, témoignant de l’art de vivre à la campagne et de l’attachement des Caillebotte à une nature domestiquée mais vivante, utile et belle à la fois ; d’autres, assis à l’ombre de grands arbres, profitent du calme et de la paix, le regard perdu dans les couleurs chatoyantes des parterres fleuris. Le soleil radieux sublime les teintes du paysage, apportant une touche résolument impressionniste à notre propre regard.
L’heure avançant, il nous faut songer au retour. Peu à peu, chacun, seul ou en petits groupes, reprend le chemin de sa vie citadine, emportant avec lui le souvenir d’un lieu empreint de sérénité et de beauté.
La visite de la Maison Caillebotte, entre art, histoire et nature, reste une expérience enrichissante et apaisante, une escapade culturelle, une délicieuse parenthèse champêtre à ne pas manquer aux portes de Paris.
Marie Luxembourg, Alain Cavalier
Photos M.Lux
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