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L'Oustal

Présentation :

Né de la volonté de l’Amicalisme Aveyronnais, cet immeuble est destiné à rassembler en un lieu commun les espaces nécessaires aux activités des 300.000 Aveyronnais de Paris et tous les Aveyronnais d’Ici et d’Ailleurs. C’est un lien supplémentaire entre tout le mouvement amicaliste aveyronnais de par le monde, Paris et le département.
Construit à l’Initiative de la FNAA, il a été financé uniquement par l’épargne des Aveyronnais d’Aveyron et d’Ailleurs sans argent public.

La première pierre de l’Oustal a été posée le 23 décembre 1993, en présence de M. Jacques Chirac, maire de Paris, Jean Puech, ministre de l (...) Lire la suite >

Marché des Pays de l'Aveyron

Le département de l’Aveyron est riche d’un grand nombre d’entreprises familiales, artisanales ou industrielles concevant et fabriquant des produits de haute qualité. Le Marché des Pays de l’Aveyron se veut être une vitrine de la technicité de ces artisans et producteurs du département. Au cours de cette manifestation, ils viennent faire partager au public leurs passions, traditions et savoir-faire.

A l'initiative de  Fédération Nationale des Amicales Aveyronnaises,   l’association des Producteurs de Pays et la Chambre d’Agriculture de l’Aveyron,  le Marché des Pays de l’Aveyron se ve (...) Lire la suite >

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Actualité ,  Événement | 21-09-2017

Le pique nique de l'Union Montagnarde aux ardoisières d'Anglars

"Un pique-nique amicaliste de plus !!" allez-vous me dire. Ou bien, "un pique-nique amicaliste, comme c'est banal..." Eh bien non, le pique-nique de l'Union Montagnarde n'était pas un pique-nique comme les autres et je vais vous dire pourquoi.

Cela a commencé à Anglars, très joli village situé sur la commune du Cayrol, où nous avons donné rendez-vous aux amis de l'Union Montagnarde. Nous sommes alors accueillis par Jean-Pierre MOISSET, de l'association Histoire et Patrimoine d'Anglars du Cayrol qui nous présente brièvement le programme qu'il nous a préparé. Nous sommes nombreux et devons nous séparer en deux groupes. Très intriguée, je choisis celui qui part d'abord aux ardoisières, tandis que le second groupe reste à Anglars, visiter l'église.

C'est par un chemin caillouteux mais carrossable (certains d'entre nous le descendront en voiture, très confortablement) que commence cette balade. Il est bordé de houx, de bruyères et d'autres espèces, que je ne connais pas, mais qui sentent bon… ! A un tournant, je découvre la mystérieuse vallée de la Coussade, boisée, sombre, profonde. Je me promets d'y faire les belles promenades qu'elle m'invite à faire.

Nous poursuivons notre chemin jusqu'à l'entrée de la carrière d'ardoises où nous attend notre guide, Monsieur Jean BOYER, un ancien mineur. A la queue leu leu, nous le suivons dans un tunnel taillé à coups de dynamite. Nous sommes sous terre, dans la roche. Nous arrivons dans une caverne immense, grise, froide. Notre guide nous explique comment les mineurs repéraient les filons d'ardoises, les suivaient, les faisaient ingénieusement tomber à la poudre noire, conservaient des contreforts pour que les parois gigantesques ne s'écroulent pas, puis faisaient remonter les blocs d'ardoises avec des bœufs, menés par des femmes, puis avec des tracteurs, pour les tailler dehors, dans de petits cabanons sans confort.

Autour de la mine, des arbres légers ont poussé sur les éboulis d'ardoises. La mine a fermé il y a 15 ans. Et pourtant, à tout moment, malgré le grand calme de l'endroit, on croit qu'on va entendre la musique des outils fendant l'ardoise.

Je me détache avec regret de cet endroit fascinant et je remonte le joli chemin, qui, avec le soleil, a changé ses couleurs et ses odeurs.

Après une visite à l'église d'Anglars, où je remarque une très jolie croix de pierre, nous grimpons, accompagnés de Monsieur Claude SEPTFONDS, un autre membre de l'association, dans les anciens greniers construits au-dessus de l'église et où, au Moyen-Age, les villageois entreposaient ce qu'ils avaient de plus précieux, à l'abri des pillages.

Et là une surprise nous attend! Nous voilà au début du XXème siècle, dans la salle de classe qui était installée dans ce grenier de 1830 à 1905. Elle a été reconstituée presque à l'identique par les membres de l'association Histoire et Patrimoine avec ses pupitres en bois, ses encriers de porcelaine, ses livres de "calcul", son logement attenant pour la maîtresse….Epatés par le travail de restitution réalisé par ces personnes passionnées, sans doute aussi envahis par nos souvenirs scolaires qu'elle a réveillés, nous nous attardons dans cette salle, assis sur les bancs de bois.

Puis, nous retrouvons notre guide-mineur qui, dans la salle d'à côté, devant la maquette très réussie de l'ardoisière, répond encore à nos nombreuses questions sur son ancien métier, si difficile et si beau.

Nous rejoignons ensuite le second groupe pour l'apéro-fouace offert par l'association. Mesdames Mireille SEPTFONDS et Huguette BOYER nous font déguster les gâteaux préparés à notre intention pendant nos visites. Nous profitons de ce moment pour à nouveau féliciter nos hôtes de la qualité de la visite.

Nous partons ensuite tous ensemble sur les lieux du pique nique.

Alors, nous avons partagé salades et tartes, cakes et pâtés, et j'ai bien sûr goûté à toutes les spécialités apportées par les amis de l'Union Montagnarde. Et on est restés ensemble tout l'après-midi.

N’est-ce pas que ce n'était pas un pique nique comme les autres !?

Moi, j'ai déjà pris rendez-vous pour celui de l'année prochaine. Pas vous ?

 

Elisabeth BOUDIGOU