Rencontre | 10-03-2023
Rendre les gens heureux dans leur environnement professionnel
Rencontre avec Audrey Rodrigues
Jeune femme élégante, gracieuse et posée, Audrey est née en 1992 d'une mère Aveyronnaise de Lanuejouls et d'un père d'origine portugaise. Toute son enfance s'est passée à Firmi (bassin minier). Elle y fait ses études primaires et secondaires.
Audrey envisage de suivre une filière sport – le basket-ball était son sport favori ! - elle prépare une sélection sport étude, mais une mauvaise chute mettra un terme à ce projet sportif.
En 2009 elle part à Perpignan pour y préparer un Brevet de technicien couture (orientation haute couture). Elle étudie cette spécialité par passion de la mode et obtient son BTVCM (Brevet de technicien, vêtements, création et mesure) en 2011.
Elle s'installe à Paris pour un apprentissage à l'école de la chambre syndicale de la couture parisienne (ECSCP). Elle intègre ensuite la maison de couture Alaïa, grand couturier et styliste. Au cours de son cursus, elle obtient tour à tour un diplôme de toiliste et de modéliste.
Durant son séjour dans la capitale et afin de poursuivre ses études dans de très bonnes conditions, elle devient locataire à l'Oustal pendant trois ans. Elle garde un excellent souvenir de ces années à l'Oustal, où elle a pu trouver de la convivialité et où les occasions de retrouvailles avec des amis du Pays n'ont pas manqué et qui lui ont permis de créer du relationnel. C'est par son père qu'elle apprendra que Radio Totem en Aveyron fait de la publicité pour la « Nuit du Rouergue » à Paris. Un événement annuel organisé par les Rabalaïres, commission des jeunes Aveyronnais de Paris de la Fédération des Aveyronnais d'Ici et d'Ailleurs.
Elle participera à cette belle soirée, deviendra adhérente des Rabalaïres durant quatre années et sera élu présidente de l'association.
Son expérience dans le milieu de la mode la sensibilisera aux grandes difficultés relationnelles en entreprise. Constatant l'absence de structures dédiées aux facteurs psychosociaux de risques au travail, elle se voudra dès lors se soucier du bien-être du salarié. C'est durant la période de confinement qu'elle préparera une formation en distanciel auprès d'un organisme spécialisé, puis avec l'appui d'un coach pour devenir Chief Happiness Officer (Responsable du bien-être du salarié en entreprise).
L'attractivité du Pays la conduira à nouveau à Decazeville. Les racines, la famille, la qualité de vie, les amis seront les éléments déterminants de ce retour pour une perspective de vie différente.
Après une formation en psychologie positive, qui vient compléter son parcours, elle souhaite mettre à profit ses connaissances acquises sur les relations au travail durant ses huit années d'expérience.
Elle décroche un poste de chargé de qualité au travail au sein du laboratoire Nutergia (Aveyron). Elle met en place des processus d'intégration en entreprise. Elle développe l'égalité femme/homme sur les différentes missions au sein de la société. Elle a organisé cette année la semaine de la qualité de vie au travail. Un bel investissement dans ce projet formidable pour rendre les gens heureux dans leur environnement professionnel.
Elle conserve un souvenir passionnant de ses relations avec les Aveyronnais de Paris. Elle souhaite une meilleure interaction avec les Rabalaïres, une plus grande dynamique sur les réseaux sociaux, une sensibilisation de la jeunesse Aveyronnaise à tous les projets de la Fédération des aveyronnais d'Ici et d'Ailleurs.
A. Marcillac